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L'ANTHOLOGIE DE MICHAEL MYERS ET DE LA SAGA HALLOWEEN

SAGA HALLOWEEN : EN TOUTE OBJECTIVITÉ…

Les films de la saga ont beau avoir leur critique exclusive et complète sur ce site (et ce de la plume de son rédacteur, à retrouver sur cette page), un condensé des éléments positifs et négatifs sur chaque métrage, en toute objectivité, est toujours un exercice intéressant. Exercice pas forcément aussi évident qu’il n’y parait, surtout quand il s’agit de trouver des failles aux métrages cultes, et à l’inverse des qualités à des films dont on se demande encore ce qu’ils sont venus faire ici. Ce condensé, le voici pour l’ensemble des films, en l’attente de vos diverses objections, le but de l’exercice étant bien entendu de délier les langues et d’ouvrir le champ au rang des passions… Happy Halloween !

HALLOWEEN : LA NUIT DES MASQUES (John Carpenter, 1978)
Une mise en scène irréprochable, une musique tranchante, un statut culte indétrônable, un scénario alliant simplicité et efficacité. En un mot un classique instantané.
Un film ancré dans son époque qui vieillit un peu mal, quelques longueurs dans l’action et des aléas dans l’interprétation de la part de certains comédiens.

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN : LA NUIT DES MASQUES

HALOWEEN II (Rick Rosenthal, 1981)
Une continuité efficace avec une réalisation et un scénario fidèles aux bases, une tension palpable, des scènes d’anthologie et un final explosif. La suite et fin parfaite du film original de John Carpenter.
Des décisions scénaristiques fâcheuses pour l’avenir de la saga, une suite parfois paresseuse dans le traitement de ses personnages. Un montage absurde dans des scènes-clé durant le dernier quart d’heure.

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN II (1981)

HALLOWEEN III : LE SANG DU SORCIER (Tommy Lee Wallace, 1982)
Une dénonciation acide des dérives commerciales de la fête d’Halloween, de la consommation de masse et de l’impact télévisuel sur les enfants, un sens du spectacle et du fantastique pessimiste qui ne laissent pas indifférents. Un contrepied inattendu, réussi et marquant inéluctablement les esprits.
Un métrage isolé aux effets spéciaux archaïques que la réalisation ne parvient pas totalement à camoufler (surtout dans son dernier quart d’heure), un cruel manque d’énergie et de rythme qui confère à l’ensemble une sensation de série B à peine digne d’un téléfilm.

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN III : LE SANG DU SORCIER

HALLOWEEN 4 : LE RETOUR DE MICHAEL MYERS (Dwight Little, 1988)
Le film original sous acide, oppressant, musclé et totalement ancré dans les années 80 avec son lots de meurtres gratinés, de scènes percutantes et un final épique, choc et parfaitement audacieux.
Un traitement malheureux du look de Michael Myers, renaissant de ses cendres mais ne retrouvant que trop rarement sa dimension magistrale et inquiétante des opus originaux.

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN 4 : LE RETOUR DE MICHAEL MYERS

HALLOWEEN 5 : LA REVANCHE DE MICHAEL MYERS (Dominique Othenin-Girard, 1989)
Un métrage ambitieux et aux allures gothiques qui explore des éléments inattendus chez les personnages. Un sens aigu du suspense, pimenté par des scènes de poursuites mémorables et une bande originale glaçante.
Des décisions scénaristiques floues et un nouveau choix regrettable de masque pour Michael Myers, devenu un pantin assoiffé de meurtres dépourvu de présence et de charme, à l’image d’un casting général en-deçà du niveau habituel de ce genre de métrage.

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN 5 : LA REVANCHE DE MICHAEL MYERS

HALLOWEEN 6 : LA MALÉDICTION (Joe Chappelle, 1995)
Michael Myers retrouve de sa superbe, déambule et tue sans vergogne, agrémenté d’une réalisation psychédélique borderline et d’éléments scénaristiques nouant avec un véritable retour aux sources et de nombreuses tentatives de scène choc aux effets visuels gore.
Une production chaotique fatale à l’équilibre d’un film beaucoup trop chargé pour contenter son public. A trop vouloir répondre à des questions, on finit complètement perdu. Une malédiction à tous les niveaux qui ne parvient pas à garder le public sous son coude.

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN 6 : LA MALÉDICTION

HALLOWEEN, 20 ANS APRÈS (Steve Miner, 1998)
Un film anniversaire dégagé de nombreux fardeaux, porté par une Jamie Lee Curtis impliquée à 200% dans ce nouvel affrontement apportant son lot de références au genre pour le plus grand plaisir des fans. Un casting cinq étoiles, des moments culte, et un final en apothéose inscrit dans la légende.
Un film beaucoup trop court qui fauche son potentiel en pleine gloire, mais surtout une tendance à surfer de trop près sur la vague neo-slasher engagée par Scream (jusqu’à sa musique) qui lui fait perdre l’essence carpenterienne souhaitée à l’occasion de cet anniversaire.

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN 20 ANS APRÈS

HALLOWEEN RESURRECTION (Rick Rosenthal, 2002)
Une tentative de renouveau qui se veut un hommage à l’époque d’avant, tout en inscrivant la saga dans le 21e siècle. Paré à trancher dans le vif pour y parvenir, Michael Myers devient une icône d’internet et règne en maître dans sa demeure d’origine et dans le cœur du public.
Un film condamné à être dépassé, reflet d’une époque heureusement révolue où tous les excès qu’il illustre représentent les pires immondices de la société moderne. Des personnages horripilants aux tentatives de gags sans saveur menant à un final insipide qu’on a déjà tous oublié…

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN RESURRECTION

HALLOWEEN (Rob Zombie, 2007)
Une relecture intéressante qui va au-delà du simple remake, une nouvelle version du mythe emprunt à une violence graphique surprenante comportant son lot de surprises, de la destinée de certains personnages à un Michael Myers absolument terrifiant.
Une atmosphère junkie et sale qui fatigue vite, des dialogues grossiers voire vulgaires tout au long du récit, des explications sur les jeunes années du tueur qui ne font qu’évincer tout le pouvoir mystique que l’on connaissait à Michael Myers, et un troisième tiers expédié par manque de temps.

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN (2007)

HALLOWEEN II (Rob Zombie, 2009)
Une suite qui prend des libertés jamais envisagées jusqu’à lors, une mise en scène exceptionnelle de Rob Zombie, déterminé à mettre à jour tous les travers de ses protagonistes, aux confins de la folie, dans un film unique et profondément pessimiste, limite philosophique.
Un scénario en roue libre totale, blasphémant jusqu’à la moelle la saga originelle, avec la constante volonté de bafouer tout ce qui avait encore honnêtement été conservé dans le film précédent. Un contre-pied douloureux qui donne au mieux un mal de crâne, au pire des vomissements.

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN II (2009)

HALLOWEEN (David Gordon Green, 2018)
Un métrage anniversaire bourré de clins d’œil et de très bonnes idées, au rythme efficace et au doux parfum d’automne et de complète nostalgie. Sans oublier des meurtres graphiques et un final sous haute tension.
De nombreuses incohérences dans la psychologie des personnages, de premières retrouvailles ratées entre Myers et Laurie Strode, des pistes inexploitées laissant un amer goût d’inachevé.

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN (2018)

HALLOWEEN KILLS (David Gordon Green, 2021)
Un déluge de violence graphique à l’esthétique irréprochable, un potentiel dramatique comme calque des débordements sociaux d’une Amérique en souffrance, des scènes de flash-back renouant avec talent à l’ambiance du film original.
Un épisode de transition qui ne sait pas où aller, malmenant son casting au profit d’un fan service tout droit dirigé vers la benne. Un film en dents de scie dispensable qui alterne moments de grâce à son revers au culminant de la frustration.

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN KILLS

HALLOWEEN ENDS (David Gordon Green, 2022)
Des décisions audacieuses, un épilogue courageux dans sa trame, n’hésitant pas à foncer tête baissée pour mieux surprendre. Une scène d’introduction impeccable, de nouvelles références originales, et un final musclé entre le bourreau et sa victime attendu depuis des décennies.
Un OVNI qui choisit de baisser le rideau sur la saga après avoir malmené le mythe de Michael Myers à tous les niveaux. Les anciens personnages sont oubliés et les nouveaux sont agaçants. Le tandem Laurie/Corey prime au détriment de tout le reste (crédibilité et intérêt compris).

CRITIQUE COMPLÈTE DE HALLOWEEN ENDS

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