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L'ANTHOLOGIE DE MICHAEL MYERS ET DE LA SAGA HALLOWEEN

JEU VIDEO : HALLOWEEN, L’ADAPTATION QUI MENA À CAULDRON (ARMSTRAD)

Avant les derniers nés des générations Playstation et consoles Nintendo, il fut un temps où les jeux vidéo sortaient du moule sous la forme de disquettes que l’on implantait à des ordinateurs dont la taille choquerait aujourd’hui le jeune inconditionnel de Candy Crush sur son smartphone ou du dernier Call of Duty. Il faut faire un saut dans le temps d’une trentaine d’années pour renouer avec l’origine du jeu vidéo de salon, avec les ordinateurs Amstrad CPC 6128 qui virent naître les classiques Fruity FrankPacmanSolomon’s KeyLes LemmingsArkanoidSaboteurIkari WarriorsDonkey Kong ou Captain Blood, dont certains existent toujours aujourd’hui, modernisés à travers les âges. Parmi ces petites pépites gavées de pixels, il y a bien sûr eu de nombreuses adaptations de films à succès, tels que Retour vers le FuturAliensDouble DragonTerminator 2 et même Amityville ! Mais si vous lisez cet article ici-même, c’est parce qu’une autre saga à succès devait figurer au palmarès de ces adaptations : Halloween, jusqu’à ce que son concepteur, Steve Brown, après en avoir acheté les droits, s’oriente finalement vers une toute autre idée : « Le but était de créer un jeu basé sur le film, mais cela m’a semblé être un mauvais concept et tout ce que je faisais ne menait à rien. Pourtant le concept d’Halloween lui-même plutôt que l’histoire propre au film me semblait vraiment intéressant. J’ai donc pensé aux citrouilles, aux sorcières et, durant un déplacement en train, le thème principal de Cauldron jaillit dans mon esprit. Ensuite, j’ai fait quelques croquis et je les ai présenté à Pete Stone, le co-fondateur de Palace Software. Et contre toute attente il a dit « oui ! » ».

Incarnez une sorcière en quête de gloire…

Le mode de pensée est finalement le même que celui de John Carpenter au moment de passer d’Halloween II à Halloween III en 1982, en renouant avec le potentiel de la fête celtique plutôt que par le slasher lambda qui souffre en général de son passage en mode 2D sur un écran d’ordinateur (voir les adaptations assez creuses et sommaires de Vendredi 13 ou des Griffes de la Nuit). Mais ce qui reste étonnant dans le cas de Cauldron, c’est le déroulement qui a orienté le concepteur à réunir les droits d’un film pour finalement pondre un jeu aux antipodes de ce que la saga met en scène. Du film de John Carpenter et du personnage de Michael Myers, il ne reste rien dans Cauldron, sorti en 1985. En effet, le jeu met en scène une sorcière qui convoite le titre de reine des sorcières en affrontant pour cela une citrouille diabolique. Le but du jeu est de chevaucher son balai, parcourir le royaume, trouver des clés, et réunir les ingrédients nécessaires à la conception d’une potion qui permettra à la sorcière de remporter le match contre la cucurbitacée. Si aujourd‘hui cela peut paraître ringard au possible, le jeu a eu un succès retentissant à l’époque, car il alliait deux modes de jeu successifs : une partie vol et une partie plates-formes. Le tout plongé dans un univers fantastique où les monstres et les fantômes sont légion. L’épopée de la sorcière en mal de notoriété ne sera pas de tout repos : les chauves-souris, les squelettes, les requins, les citrouilles, les filets de lave seront certains des nombreux ennemis du jeu, auquel le niveau de difficulté fut le seul hic critique de la part de la presse spécialisée de l’époque. Du succès de Cauldron sortit l’année d’après Cauldron II, toujours réalisé par Steve Brown. Cette fois, le joueur incarne une citrouille chargée de rétablir l‘ordre initial en réunissant les éléments nécessaires à combattre la sorcière victorieuse du premier volet.

(sources et images : wikipedia, commodorehdcovers.com)

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