Tout comme celui de Bruxelles et plus récemment de Paris, le Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel est un événement incontournable pour les inconditionnels du genre, pendant lequel ponctuent une sélection de films en compétition, sans oublier des rencontres et animations hors du commun. Cette année, parmi les films en compétition, se hissaient des perles qui n’ont pas manqué de faire leur effet sur le jury et le public, telles que February d’Oz Perkins avec Emma Roberts, Swiss Army Man avec Daniel Radcliffe (plusieurs fois récompensé), et Under the Shadows, ainsi que des pépites psychédéliques comme The Lure, Pride and prejudice and zombies avec Natalie Portman à la production, The Mermaid, le film d’animation turc Bad Cat, ou le retour du super-héros nippon méga-gaulé et avide de strings dans Hentai Kamen : Abnormal Crisis. Mais cette année, l’événement s’est tenu en la présence de John Carpenter en invité exceptionnel. Un concert de ses œuvres dans la musique de films et de ses deux albums solo Lost Themes s’est tenu le mercredi 5 juillet au soir, dans le cadre du passage européen de la tournée mondiale du compositeur : John Carpenter Live, qu’il poursuivra les 5 et 9 novembre, respectivement à Oberhausen (Allemagne) et à Paris. Un concert phénoménal qui invite chaque spectateur à plonger dans une ambiance rythmique embuée de nostalgie, le tout conduit par des images des films du réalisateurs pour une immersion encore plus totale. Carpenter n’a rien perdu de son talent et de sa fougue puisque loin de se contenter d’orchestrer sur son synthétiseur, l’homme s’avère maîtriser parfaitement l’exercice du show en dévoilant des facettes dignes d’un chauffeur de salle. Anecdotes, révélations et grandes marques d’humour s’ajoutent à la chance incontournable de revivre la carrière musicale magique d’un si grand artiste.
Le NIFFF a profité de la présence de Carpenter pour proposer aux spectateurs une rétrospective de tous les films cinéma du réalisateur, de Dark Star à The Ward, en passant par les inconditionnels Halloween, Prince of Darkness, The Fog ou encore In the mouth of Madness, présentés en salles ou lors des open air qui projetaient les films sur un écran géant, tandis que les spectateurs admiraient le spectacles allongés dans des transat ! Une expérience estivale qui s’ajoute aux nombreux plus de cette édition. Parmi eux, il faut aussi noter La nuit du court-métrage, l’exposition de nombreuses affiches originales des films de John Carpenter, les moments de repos et d’échanges sur les jardins anglais, et les hommages à Prince et David Bowie avec des projections exceptionnelles de Purple Rain, The Prestige et The Man who fell to Earth. Le festival s’est tenu du 1er au 9 juillet, et a récompensé de nombreux films avec le palmarès que vous pouvez retrouver sur le site officiel en cliquant su le lien suivant : NIFFF.ch.
