En 2016, une drôle de nouvelle a fait son apparition : celle de faire d’Halloween une série TV. Depuis, cette nouvelle avait été infirmée par le producteur exécutif de la saga : Malek Akkad. Il était, dans tous les cas, impossible de pouvoir prédire ce changement de format de la saga sans que celle-ci appartienne à une firme de distribution. En effet, rappelons alors que les studios Dimension avaient lâché les droits des films, qui n’avaient été récupérés par Blumhouse que l’année suivante.
Cela paraissait sortir d’un esprit malade, et pourtant ! L’idée d’adapter la saga Halloween en série pour le petit écran ne date pas d’hier. En 1984 déjà, John Carpenter avait avancé cet argument auprès de Moustapha Akkad, alors producteur exécutif, pour pouvoir non seulement prolonger le succès de la série, mais aussi pour raconter avec plus de facilité une histoire différente dans chaque épisode, comme il l’avait considéré au moment où son film devenait une firme. La tentative Halloween III (1982) était alors la première alternative de la saga, qui allait alors présenter une succession d’histoires horrifiques prenant toutes leur origine le 31 octobre.
D’autre part, Halloween n’aurait pas été précurseur d’en l’idée de se décliner sur la petite lucarne. Si, à l’époque de gloire du slasher, des monstres sacrés tels que Freddy et Jason ont respectivement mené leurs firmes à proposer Les Cauchemars de Freddy (1988-1990) et Vendredi 13 : la série (1987-1990) au téléspectateurs (avec un succès bien en-deça des espérances, la faute à un transfert bâclé et dénué d’idées et de moyens), l’heure de la nouvelle génération allie surprises et succès. Après Bates Motel (2013-2017) pour Psychose, Damien (2016) pour La malédiction, et Scream : the TV series (2015-2019), Ash vs Evil Dead (2015-2018) ou encore Chucky (depuis 2021) et Souviens-toi l’été dernier (2021), Halloween pourrait trouver sa voie de la petite lucarne d’après les projets de Blumhouse via la plateforme Peacock. L’occasion, après le « clap de fin » mis en avant dans Halloween Ends, de renouveler le mythe du croquemitaine pour un tout nouveau départ.
