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L'ANTHOLOGIE DE MICHAEL MYERS ET DE LA SAGA HALLOWEEN

HALLOWEEN ENDS : CRITIQUE EXCLUSIVE

ATTENTION, CETTE CRITIQUE CONTIENT DES SPOILERS !

Le glas a sonné pour la saga Halloween. Et bien que le public savait depuis le succès d’Halloween 2018 que ce final pointait à l’horizon, et qu’avec un pareil intitulé, Halloween Ends allait baisser le rideau sur la saga telle qu’on l’a (re)découverte, cet ultime film de David Gordon Green réserve son lot de surprises, au point même de décontenancer plus d’un spectateur, et ce malgré un contre-courant déjà bien amorcé dans Halloween Kills. En effet, après avoir renoué avec le film original de John Carpenter en offrant au public une édition anniversaire très réussie, Green (à la manière d’un certain Rob Zombie sur Halloween II version 2009) tente depuis d’apposer son empreinte en quittant les sentiers battus pour frapper gros (avec Halloween Kills) et aujourd’hui fort avec Halloween Ends. Le ton sera donné dès la scène d’ouverture (superbement orchestrée par une réalisation irréprochable et un total maintien du suspense), durant laquelle, pour la première fois depuis assez longtemps pour qu’on ne s’en souvienne pas, Michael Myers n’est pas à l’honneur, bien que le cadre de la ville de Haddonfield suffise à générer une aura définitivement baignée sous le sceau du croquemitaine légendaire. On y découvre ici l’histoire de Corey, accusé du meurtre d’un jeune garçon un soir d’Halloween. Libéré de prison trois ans plus tard, mais privé de toute connexion sociale par le dénigrement perpétuel des habitants de la ville à son égard, Corey finit par déambuler comme une âme en peine habitée par de troubles ressentiments. Sa rencontre avec Allyson, tout aussi étouffée par les événements tragiques qu’elle a vécu, va générer une nouvelle forme de peur sur la petite bourgade, éveillant un mal qui ne laissera à personne le moindre répit.

Et par un geste innocent, Laurie régénère malgré elle le Mal à Haddonfield…

Laurie Strode, quant à elle, tente de renouer avec un semblant de vie. Installée dans une nouvelle demeure en plein cœur de Haddonfield, elle subit elle aussi les foudres des habitants qui l’accusent d’avoir mené la ville à être le tombeau qu’elle continue d’être, même quatre ans après le dernier massacre de Michael Myers. On aura du mal à comprendre comment le personnage toujours incarné par Jamie Lee Curtis peut à ce point considérer l’idée (l’utopie ?) de vivre une vie normale à Haddonfield après la mort de sa fille et la disparition de Myers, alors que pendant les quarante dernières années elle vivait recluse et excentrée à appréhender le retour d’un tueur pourtant bien en prison. Mais qu’importe, car avec moins de 120 minutes pour étaler son épilogue, Halloween Ends ne sera pas à un raccourci près. Avec ce film, David Gordon Green tient à la fois à apporter un souffle neuf sur une saga déjà bien chargée (on en est quand même au treizième opus), mais aussi à lorgner avec un genre nouveau, voire plusieurs, allant du drame romantique (et son lot de mièvreries) au film noir (reflet d’une Amérique en souffrance). Le tout bien entendu rythmé par quelques jump scares inévitables et des meurtres lorgnant entre le déjà vu (l’épinglage au mur, vu dans les épisodes 1, 4, 6, 8, 9 et 11 de la saga), le gore grand-guignolesque (la langue sur le tourne-disque) ou le hors-champ aberrant (la mère de Corey, la petite frappe et son gang). L’ensemble, bien que toujours emprunt à un pessimisme à peine dissimulé, change complètement de tonalité avec des choix scénaristiques audacieux, bien que souvent décriés. Et pour cause…

Laurie Strode versus Michael Myers, suite et fin ?
Qui a (encore) peur du grand méchant croquemitaine ?

Certes, ceux qui pensaient assister à deux heures de confrontation entre une Laurie Strode déterminée et un Michael Myers régénéré, comme la continuité du dernier quart d’Halloween 2018, d’un prolongement du délectable (mais trop court) spectacle que fut le final d’Halloween 20 ans après, voire d’une revanche sur l’ouverture d’un Halloween Resurrection de sinistre mémoire, ceux-là pourront pleurer à chaudes larmes pour d’autres raisons que pour la part émotive des dernières minutes de bobines dépeintes ici. Car si nous avons bel et bien une bataille finale entre les deux entités légendaires de la firme, celle-ci n’arrive que comme une ultime récompense à un film qui traite du mal sous une toute autre dimension, et pendant les 90% du métrage. C’est là que le film choque autant qu’il déçoit, car il dénote considérablement avec le reste de la saga. Dans Halloween Ends, il ne sera pas question de Laurie et de Myers, malgré tout ce que les deux précédents films nous auront laissé croire. On laissera même avec regrets des personnages importants sur le carreau (Lindsey en grunge totalement inutile à l’intrigue, Hawkins en déambulateur à fabuler sur des cerisiers en fleurs, le shérif Barker qui n’aura jusqu’au bout servi à rien…). Ici, il s’agira de parler du Mal, celui que le Dr Loomis décrivait en des mots si forts à travers l’image de Michael Myers, sauf que ce Mal peut prendre de nouvelles formes, tout aussi destructrices, et tout aussi inattendues. Halloween Kills amorçait l’idée de la diffusion du mal par le mal. Ici, elle atteint avec lui son paroxysme, décrivant la chute inexorable et les travers d’une ville meurtrie jusqu’à la moelle qui va engendrer malgré elle une nouvelle fatalité meurtrière.

Corey, objet du nouvel axe d’Halloween Ends, et porteur d’un trop lourd héritage…
Le cauchemar des habitants de Haddonfield est-il réellement terminé ?

La direction que prend Halloween Ends est donc courageuse et novatrice, même si le principal reproche (facile mais légitime) qu’on peut lui adresser est d’avoir aussi honteusement attendu le dernier métrage pour contrecarrer aussi fortement avec le reste de la saga. Halloween Kills devait être un épisode de transition avant le spectacle final, mais il a finalement perdu ici tout intérêt, tirant la nuit d’Halloween 2018 en longueur pour s’amuser à présenter une boucherie sauvage (de près de 30 meurtres), à jouer du fan service avec le destin de quelques anciens personnages et réussir la prouesse de prolonger la nuit de 1978, pour n’avoir qu’une vague et lointaine répercussion dans cet ultime chapitre qui a bien trop de choses à raconter en un seul film (soit tout l’inverse d’Halloween Kills, qui ne faisait qu’étaler la confiture). Ces libertés prises sur le parti pris font-elles pour autant d’Halloween Ends un mauvais film ? Pas vraiment. Bien qu’il ne peut que générer frustration et malaisance chez le spectateur non aguerri. Le véritable drame sera le temps de présence ultra-réduit de Michael Myers à l’écran. Le monstre qu’on pensait indestructible a perdu de sa superbe et est devenu en quelques années une loque prostrée au fond d’un trou, ne trouvant pour se régénérer qu’une facile allusion à une transmission virale du mal à travers une nouvelle âme égarée. Michael Myers, qui a toujours été l’essence-même de la saga, est ici réduit à de la figuration, agissant sans réel intérêt ou logique, laissant son nouvel acolyte se parer de son célèbre masque (au détour d’une séquence surréaliste de combat entre Myers et Corey) et perpétrer ses sinistres agissements avec une facilité déconcertante (et avouons-le, un désintérêt complet). Corey Cunningham, personnage torturé, vulnérable et énigmatique (calqué dans sa description et sa destinée au personnage du même nom dans Christine de Carpenter, et ce jusqu’au cadre de la casse auto), va parsemer sa noirceur autour de lui et bouleverser l’ensemble des protagonistes et du public. Il devient le nouveau point central qui lie une Laurie Strode passablement effacée (bien que toujours impeccablement interprété par Jamie Lee Curtis, qui tire une nouvelle fois sa révérence à son personnage fétiche), une Allyson vouée à la destruction (Andi Matichak, aussi enivrante qu’énervante), et un croquemitaine diminué qui ne demande qu’à en finir. Comme trame de cet épisode final, il n’y aura aucun semblant d’explication à ce qui a fait de Michael Myers ce tueur légendaire, il ne sera ici que question des répercussions de cette malédiction sur une ville et ses habitants. Le Mal pouvant prendre n’importe quelle forme, les prémices de cette nouvelle trilogie avaient même suggéré l’idée que le Mal pourrait s’emparer du Bien à travers le personnage de Laurie, et que pour se clôturer allégoriquement, le Bien et le Mal devaient tous deux disparaître. Finalement, la décision sera autre, laissant au spectateur d’apprécier ou non cet épilogue.

Qui se cache derrière le masque de l’horreur ?

Halloween Ends, encore plus qu’Halloween Kills l’an passé, va diviser le public de façon catégorique. Certains, parmi les déçus, en voudront peut-être au producteur Malek Akkad pour avoir laissé le croquemitaine « mourir » définitivement (après avoir cautionné son total remaniement dans H2 de Rob Zombie), chose que Moustapha Akkad n’aura jamais toléré (via le cultissime et imparable « You can’t kill the boogeyman » qui a engendré une saga aussi étoffée). Ou peut-être reprocheront-ils à John Carpenter d’avoir laissé tomber Michael Myers, mais celui-ci ne cherchait-il pas à « se débarrasser » du croquemitaine depuis Halloween II en 1981 ? Et enfin, peut-on blâmer David Gordon Green de ne pas avoir cédé à la redite en présentant à trois reprises le même film ? Halloween Ends est différent, et la saga en avait besoin. Qu’elle se clôture par un film différent, c’est là que la difficulté se pose pour les fans. Quoi qu’il en soit, le métrage assure le spectacle et porte avec lui de nouveaux clins d’œil et références savoureuses en héritage, présentant jusqu’à son générique d’ouverture les caractères en italique aux couleurs de ceux du générique d’Halloween III : le sang du sorcier, le film par excellence qui écartait déjà Michael Myers au profit d’une nouvelle histoire. Après cet épisode alternatif signé Tommy Lee Wallace en 1982, et la tentative d’amorcer un Michael Myers 2.0 débarrassé de sa némésis de sœur dans Halloween Resurrection en 2002, c’est comme si Michael Myers était voué à disparaître tous les vingt ans, pour renaître sous une nouvelle forme quelques années après, au gré des nouvelles tendances et de la volonté du public. C’est là tout ce qu’on peut souhaiter à notre croquemitaine masqué, qui, après tant de films et de mésaventures, ne peut réellement nous convaincre que son hécatombe puisse désormais être définitivement révolue.

La fin d’une époque pour notre final girl / scream queen préférée…

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2 Commentaires

  1. Jonathan 2 novembre 2022

    Coucou ZeShape !
    Comme convenu, je pop-up ici afin d’exposer plus en détails mes quelques (mdrrr, mes NOMBREUX) problèmes concernant Halloween Ends. 🙂

    Bon alors premièrement, le timejump de 4 ans. Autant H2018 et Kills se suivent avec une aisance tout aussi appréciable que H1978 et Halloween 2, autant là, ça tue directement le rythme de la trilogie. Accessoirement, ça réduit à néant le fameux « Evil Dies Tonight! » dont on avait suffisamment bouffé dans Kills pour espérer le voir prendre une concrétisation. Bah non.

    Deuxièmement, Laurie. H2018 nous présentait une femme traumatisée, se préparant pendant 40 ans au retour de celui qui a causé son traumatisme, dans le but de l’éliminer. L’homme s’échappe, fait un carnage trois fois plus meurtrier que celui auquel elle a assisté 40 ans plus tôt, prouve à tout le monde qu’elle avait raison, et tue sa propre fille (!!). Quelle Laurie nous propose Ends ? Une Laurie qui, en toute logique, voit sa hargne et son désir de tuer son croque-mitianes se décupler ? Bah non² : voir ses amis du lycée se faire zigouiller = 40 ans de trauma, mais sa propre fille, tranquille, on va mettre une photo d’elle sur la cheminée puis la vie continue ! Le film valorise une Laurie victime qui se reconstruit, or cette Laurie-là n’aurait en toute logique pu exister qu’une fois Michael bel et bien mort, pas avant, et certainement pas après avoir tué Karen.

    Pas mieux du côté des autres personnages de retour pour cet épisode :
    – Hawkins ne sert à rien à part conter fleurette à Laurie le temps d’une scène. Kills l’établissait clairement comme un personnage majeur, seul responsable de la survie de Michael lors de la nuit du 31/10/78, qui exprimait un fort désir de réparer son erreur. Encore un truc qu’Ends jette sans scrupules aux oubliettes, le privant de tout rôle potentiel dans l’anéantissement de Michael.
    – Le Sheriff ne fait pas mieux. Déjà figurant dans H2018 et très secondaire dans Kills, on était en droit de penser qu’il allait démontrer son utilité dans cet ultime épisode : que nenni, un petit cameo à la fin et c’est tout.
    – Lyndsay pareil, useless. Quitte à ne pas savoir quoi en faire, autant la faire mourir aux côtés de tous ses compagnons dans Kills. Sa survie n’aura servi strictement à rien.
    – Alysson est devenue une vraie c******* (= Camille Cottin), qui agit de manière antipathique envers sa grand-mère au profit d’un mec pourtant bourré de red flags qu’elle connait depuis seulement deux jours (allant jusqu’à lui gueuler dessus en découvrant le cadavre de Corey alors qu’il était clairement habillé comme un copycat de Myers, mais c’est pas grave…). Elle a ainsi perdu toute la likabilité qu’on avait acquit pour elle dans les deux films précédents.

    Les nouveaux personnages introduits, quant à eux, ne sont que des caricatures agaçantes que l’on sait dès leur apparition destinés qu’à être de la chair à canon (le groupe de bullies, la pouf rousse, l’ex lourdingue d’Alysson, la mère toxique de Corey, … ). On ne craint pour aucun d’entre eux car on a qu’une envie c’est de les voir crever, et on sait pertinamment que ça va arriver tôt ou tard car il est évident qu’ils ne sont là pour ça. Kills, en comparaison, avait au moins l’avantage de nous proposer des seconds rôles qui, même si on ne donnait pas cher de leur peau, avaient le mérite de ne pas nous faire applaudir quand Michael parvenait à mettre ses mains sur eux.

    Le meurtre du DJ est le seul meurtre véritablement mémorable du film. Tous les autres sont soit très quelconques, soit en hors-champ, soit timides dans leur exécution (le meurtre au chalumeau), soit déjà-vus (le meurtre de la rousse ou de la bully coincée sous le grillage), soit ont carrément été coupés au montage (le meurtre de la mère de Corey pourtant visible dans le trailer, ou encore celui de la standardiste radio). Lame.

    La maison des Myers, qui pourtant avait une importance primordiale dans Kills, n’apparaît pas ici, mettant ainsi à la poubelle le sub-plot pourtant intéressant entamé dans Kills sur pourquoi Myers veut retourner chez lui à tout prix et regarder par la fenêtre de la chambre de Judith. Myers et toute l’aura de mystère qui l’entoure ? Trop peu pour Halloween Ends !

    Tout l’arc concernant Corey, principal responsable des criantes lacunes évoquées plus haut tant il bouffe la quasi-totalité du métrage. Inintéressant, on passe 36 scènes à attendre la mort en étant forcés d’assister à la romance niaise et chiante comme un rat crevé entre Corey et Allyson, le tout pour une résolution expéditive et osef au possible. Le film est une love story cul-cul pour adolescents, un film Lifetime saupoudré d’un sous-texte pédant et pseudo-phylosophico-intellectuel sur la nature du mal qui peut s’immiscer à l’intérieur de n’importe qui blablabla… Lourdingue et présomptueux à souhait, mais nullement divertissant.

    Le rythme du film, globalement, est d’ailleurs hyper longuet. Je me suis rarement autant ennuyé devant ce qui est supposé être un slasher. Vraiment.

    L’affrontement Laurie VS Michael, ce sur quoi le film a basé sa promo et ce que les fans attendaient véritablement, n’est ici qu’un bonus de 10mn suite à la résolution de l’arc de Corey, en plus amené de façon totalement random. En tant que fan, on se sent dérobé du final qui nous était promis pour cette trilogie.

    Le traitement de Myers, également. Non seulement relayé au second voire troisième plan pendant tout le film, mais en plus montré comme une version affaiblie de lui-même jusqu’à se faire victime en 1v1 contre Corey. Miskine.

    Là où H2018 et Kills se complétait parfaitement malgré leurs différences, Ends fait vraiment tâche. On a véritablement l’impression qu’une autre équipe a pris les rênes du projet en route et a voulu mettre sur la table des idées au pif comme à l’époque d’Halloween 5. Il apparaît également clairement qu’il y avait « too many cooks in the kitchen » dans la salle des scénaristes. Enfin, on sent clairement que le film (et sa trame narrative) ne faisait pas partie des plans tant il dénote. Je suis curieux de savoir les détails de l’autre cut du film qui avait été test-screené, car à mon avis cette version n’aurait pu être que meilleure.

    Globalement, en somme, je ne peux que regretter que l’idée de base de situer Ends pendant la même nuit que H2018 et Kills ai été jetée à la poubelle, car ça aurait sans nul doute été bien meilleur. En fait, j’ai le sentiment que tout ce qui nous est présenté ici, si cela avait été mieux exécuté, aurait beaucoup plus fait sens APRES la résolution de l’affrontement entre Laurie et Michael. Voir une Laurie qui s’accorde enfin le droit de se reconstruire après avoir vaincu son boogeyman aurait été logique, on aurait été ouverts à l’idée d’une nouvelle intrigue sachant Myers définitivement mort, et ça aurait beaucoup mieux concordé avec le message de « Evil doesn’t die, it changes shape ». Et surtout, ça n’aurait prit la place de la véritable conclusion épique à cette trilogie, celle que l’on attendait tous.

    Des points positifs pour tenter (vainement) de rattraper le tout ?

    La scène d’introduction, efficace et très bien réalisé. Bien qu’une fois encore, hors-sujet par rapport à ce qu’on vient voir pour ce dernier chapitre.

    La scène du combat entre Laurie et Michael. Bien trop courte, comme souligné plus haut, mais rudement bien rythmée et chorégraphiée, presque jouissive à voir à l’écran. Sans nul doute mon combat préféré entre les deux personnages, devant ceux d’H20 et H2018. Ca s’arrêtera là. ~

    • ze shape 3 novembre 2022 — Auteur d'un article

      Cher Jonathan, j’aurais pu te lire encore pendant une bonne douzaine de chapitres, même si on a bien compris que, comme pour beaucoup et moi inclus, le film a été une douloureuse expérience. En éditer une critique objective tout autant. Je rejoins tes points de colère pour la plupart, hormis peut-être le fait que l’action d’Halloween Ends ne se situe pas la même nuit que les deux films précédents. Certes, ça gâche un point le cri du clairon et son « Evil dies tonight » qui résonne encore dans nos têtes tel le jingle des masques Silver Shamrock d’Halloween III, mais je reste persuadé qu’un 3e opus toujours en 2018 aurait été de trop. Le portrait de cette Laurie 4 ans après, par contre, c’est complètement aberrant, je ne peux que le concéder. J’avoue, qui plus est, que bien que j’adore Jamie Lee Curtis plus que tout, je n’arrive pas toujours à comprendre ses motivations dans un projet et surtout, croire en ses propos surtout lorsqu’il s’agit de la promotion d’un film. Il y a eu tant de retournements de vestes par le passé, j’en ferai d’ailleurs un article parce qu’il y a de quoi écrire là-dessus…
      En tout et pour tout, je n’arrive pas (et je pense que je n’y arriverai pas à l’avenir non plus) à considérer Halloween Ends comme un bon film. C’est un opus intéressant, mais encore une fois, le fait qu’il soit l’épisode de fin est une amère déception et les arguments en ce sens sont solides. Tes propos en sont la preuve irréfutable.

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